[D]ite “spécialiste Afrique” pour le quotidien français Libération, Maria MALAGARDIS aurait encore manqué une occasion de “taire son tweet”. À la veille du « One forest summit », qui se tient à Libreville du 1 au 2 mars 2023, pour lequel elle n’aurait pas reçu d’accréditation, la journaliste a publié une vidéo pour discréditer le Gabon, théâtre de la rencontre environnementale. Confondant dans son élan sa cible au Mozambique.
Dans son tweet, un enfant est vu courant, dans un salon manifestement inondé, et son commentaire renseignerait ses followers sur «la vie quotidienne au Gabon au moment du One Forest Summit qui démarre ce mercredi à Libreville». Sauf que la scène ne s’est pas passée au Gabon. Le désir de sabotage aurait-il surpassé son éthique journalistique, au point d’en oublier de vérifier son information ?
Un effort de trop demandé à la journaliste “spécialiste d’Afrique” ? Si tel est le cas, les autorités gabonaises ont pour elle, fourni l’effort de la renseigner sur la réalité de son tweet, l’appelant par là même, à faire preuve d’honnêteté intellectuelle. «Il s’agit du Mozambique et non du Gabon» lui a rappelé le ministre de la Communication, Rodrigue MBOUMBA BISSAWOU. Avant de regretter «quand on se pose en donneurs de leçons, il faut au minimum dire la vérité. La liberté de la presse c’est aussi faire preuve d’honnêteté intellectuelle». Un rappel à l’ordre qui a précipité MARIA MALAGARDIS a supprimé nuitamment son tweet.
S’il est vrai que le Gabon n’est pas à l’abri d’innovations, que le pays qui n’en a jamais été victime, lui jette la première pierre. Les plus grandes puissances économiques qui tienne chaque année des conférences sur le climat et la protection de l’environnement sont elles-mêmes en proie aux inondations et incendie. Alors pourquoi pour la tenue de son 1er sommet le Gabon devrait justifier d’une maîtrise parfaite des manifestations de la nature?