Le monde nocturne, utilisé comme exutoire ou défouloir après des journées souvent chargées, se présente aussi comme le site par excellence d’expériences. Et pour pimenter ces soirées, l’alcool et même les drogues ne sont jamais très loin. Mais, déjà connus pour être un danger pour la santé des consommateurs, les boissons alcoolisées prisées dans ces lieux, de mauvaise qualité, dits frelatées, sont très souvent source de dangers pour les consommateurs. Mais, accompagnée de drogues représentent une véritable bombe à retardement.
Souvent proposées à des coûts plus intéressants, les boissons frelatées offrent les avantages financiers aux opérateurs économiques qui ont décidé d’échanger les boissons originales. Néanmoins, ces produits, volontairement modifiés, avec un taux d’alcool particulièrement élevé expose les consommateurs à l’excitation ou à l’éveil de certaines pulsions. Lesquels peuvent conduire à des actes répréhensibles, comme le viol, ou pire des meurtres commis sous l’emprise de l’alcool et des stupéfiants, précise “La République”.
Suivant des témoignages recueillis par le même média, certains des établissements de nuit seraient des lieux reconnus pour la vente de stupéfiants. Au sein desquels des clients se ravitaillent en stupéfiants, choisissant de consommer sur place ou de se faire plus discrets et les consommer ailleurs. Profitant ainsi dans l’intimité des effets desdits produits.
Cependant, bien souvent inconscients car sous l’emprise du cocktail alcool-drogue, les clients des ces lieux ne s’aperçoivent bien souvent des abus et dommages subis, qu’une fois les effets estompés. Cela expliquerait en partie la recrudescence des violences en milieu nocturne, mais aussi l’importance de ces violences.
Toutes choses qui amènent à s’interroger légitimement sur la capacité de l’Agence gabonaise pour la sécurité alimentaire de s’occuper de la sécurité alimentaire des gabonais. Tant celle-ci est exposée, avec l’entrée en masse des boissons frelatées qui passent au nez et la barbe des autorités en poste aux frontières de notre pays. Par ailleurs, un contrôle rigoureux des tenanciers de lieu festifs nocturnes, et bars seraient plus que souhaitable pour tenter d’enrayer ce risque qui se fait chaque jour plus grand.