[A]nnoncé sur la ligne de départ, la candidature de Jean Boniface ASSÉLÉ a finalement été rejetée par le Centre gabonais des élections (CGE). La décision de l’instance organisationnelle des élections en République gabonaise trouve son fondement dans le fait, premièrement, que le Président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), est signataire et membre d’un groupement de partis politiques pour la majorité présidentielle (légalement constitués), dont il n’a pas démissionné en bonne et due forme. Une simple déclaration d’intention ne suffit pas pour acter une démission, une lettre en la matière dûment rédigée et déposée près qui de droit par la canaux usuels est requis pour ce faire.
Selon la loi électorale en vigueur en République gabonaise, Jean Boniface ASSÉLÉ aurait dû démissionner de majorité présidentielle quatre (4) mois avant sa déclaration de candidature. En homme politique averti, le Président du CLR le savait parfaitement, mais à choisi d’ignorer cette exigence de la loi électorale. Faut-il, du reste, que la charte de la majorité républicaine et Sociale pour l’émergence par lui visée, stipule clairement que si le chef de la majorité se déclare candidat aucune autre personne du groupement ne peut se porter candidat.
Sauf à décliner lui-même les réelles motivations, le rejet de la candidature de Jean Boniface ASSÉLÉ laisse soupçonner une énième tentative, par lui, de semer le trouble au sein de la famille presidentielle. Un jeu d’enchères auquel l’oncle du Chef de l’État a malheureusement habitué l’opinion ces dernières années. Entre les menaces de révélations à l’impact sismique sur la famille presidentielle, et autres chantages de « tonton associé » envers sa sœur et génitrice du Président de la République.
ors qu’il avait bien déposé son dossier de candidature auprès du Centre gabonais des élections (CGE), Jean Boniface Asselé n’a pas été retenu parmi les 19 candidatures validées annoncées dimanche soir. Le président du CLR qui se présentait déjà comme le « candidat anti grand remplacement » (sic), en référence à une supposée invasion étrangère au sommet de l’État (resic), n’affrontera donc pas son neveu lors du scrutin du 26 août prochain. À la grande déception des militants et sympathisants Céléristes qui se frottaient déjà les mains.
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