[P]aul TSANGA, gabonais de 41 ans, résident au quartier Matériaux à Lambaréné (capitale du Moyen-Ogooué), aurait violé une malade mentale avant de la décapiter. La victime se nommait Marty EBAKO. Son corps en début de putréfaction aurait été retrouvé sans sa tête, près d’une menuiserie du quartier. Interpellé par la police judiciaire locale, le meurtrier présumé aurait nié les faits dans un premier temps. Avant de passer aux aveux devant l’étendue de preuves accablantes contre lui.
Ironie du sort, c’est le témoignage d’un autre malade mental qui a permis de mettre la main sur l’assassin qu’il avait aperçu rôdant aux alentours du pont d’Isaac. Le choc pour toute la ville du « Grand-blanc » où la nouvelle s’est rapidement répandue comme un nuage de fumée. Qu’est-ce qui n’a pas tourné rond dans la tête du criminel présumé? Était-il vraiment sain d’esprit au moment de passer à l’acte? Ou était-il dans un état second? Autant de questions qui taraude l’opinion. D’autant que, souligne l’AGP qui rapporte cette information, la malade mentale aurait refusé les avances de Paul TSANGA.
Serait-ce le mobile de ce crime crapuleux? De fait, le présumé meurtrier, qui attend de passer devant le juge d’instruction, aurait des antécédents psychiatriques. Des témoignages dignes de foi relatent que le jour du drame, Paul TSANGA aurait avec acharnement expliqué à Marty EBAKO son envie de coucher avec elle. Mais cette dernière l’envoyait presque systématiquement balader. Las des refus de la malade mentale, le présumé meurtrier se serait rué sur sa proie en l’entraînant de force dans un coin reculé de la ville où il va la tuer net d’un violent coup de chevron à la tête.
Puis, Paul TSANGA va assouvir sa libido sur le corps sans vie de Marty EBAKO. Une fois son forfait commis, le criminel présumé va couper à la machette la tête de la victime qu’il met dans un sachet que les enquêteurs vont retrouver sous le célèbre pont d’Isaac qui relie les deux rives de capitale provinciale du Moyen-Ogooué. Violer une folle avant de la décapiter et être arrêtée grâce au témoignage d’un autre malade mental. Quelle histoire !
MEZ