[L]astourville, chef-lieu du département de Mulundu dans l’Ogooué-Lolo, a été le théâtre de de manifestations et actes de vandalisme dans la nuit du mercredi 23 août 2023. Le doigt accusateur est tout de suite pointé vers Paulette MISSAMBO, la Présidente de l’Union nationale (UN) qui venait d’y animer une causerie en soutien à Albert ONDO OSSA.
Tout en commandant à ses supporters de voter massivement pour le candidat consensuel d’Alternance 2023, la présidente de l’UN et native de la localité, aurait gratifié les femmes d’une somme de 600 000 que ces dernières auraient jugé “misérable”. En colère, elles auraient alors posé des barricades sur la voie publique. Avant d’en être extirpées par les agents de force de l’ordre.
Non contents de cette intervention de la force publique, les jeunes de Lastouville seraient à leur tour descendus dans la rue. Et se seraient mis à tout saccager, vandalisant au passage des magasins. Des vidéos d’une place en feu, font depuis lors, le tour de la toile. Toute attitude aux antipodes de la démocratie qui veut que l’on prenne le pouvoir par la voie des urnes. Or, l’élection présidentielle, comme tout autre scrutin, est une compétition dont la victoire de l’élu doit être démocratiquement acceptée par les perdants.
Et on attend simplement les prochaines joutes électorales tout en peaufinant ses armes. Inciter le peuple à l’insurrection populaire est un jeu dangereux qui menace la paix sociale et le vivre ensemble Gabonais.
EZM