«Airtel Money vous informe qu’à partir du 29 septembre 2023, les erreurs de retrait de moins de 10000 Fcfa ne seront plus traitées par le service client et recommande de vérifier attentivement le code de retrait ou d’utiliser l’application MyAirtel». C’est par ce message de l’opérateur de mobile money a suscité une vague de réactions insatisfaisantes sur la toile, allant jusqu’à la destruction des sim à l’appel au boycott. Pour l’opérateur, il s’agit plutôt d’une incompréhension qu’il a tenu à clarifier ce 29 septembre 2023, à l’occasion d’une conférence de presse.
A ce jour, rappelle l’opérateur, les erreurs de moins de 10 000 Fcfa représentent
environ 90% des erreurs traitées par le service client. Et c’est dans l’optique d’offrir une meilleure expérience à ses clients, que l’entreprise va renforcer ses procédures opérationnelles et de contrôle, au sein des points de ventes, où révèle-t-elle , 100% desdites erreurs sont effectuées. Appelant donc les utilisateurs à plus de vigilance lors de leurs transactions, elle informe que les opérations de retrait, seront désormais soumises à une double vérification, notamment du code agent, avant la confirmation. Comme cela est déjà le cas pour les opérations de dépôt.
Sans nul doute, «cette démarche permettra à nos abonnés d’effectuer leurs transactions en toute confiance, en recevant un service de qualité auprès de nos agents et de nos points de vente, avec un minimum d’interventions de correction», assure l’opérateur. Car pense-t-il, «l’objectif pour un client qui sollicite un retrait dans nos points de vente est d’en ressortir satisfait. Toutefois, le service client continue de traiter tous les autres types d’erreurs à savoir : les erreurs de dépôt, les erreurs d’achat de crédit, les erreurs GIMAC, les erreurs de retrait, les erreurs de paiement de code marchands et les erreurs d’achat de forfaits par Airtel money.
Pour rappel, Airtel Money a reçu un agrément d’Établissement de Paiement en
novembre 2022. Lequel le place désormais sous l’autorité de régulation de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) au même titre que toute institution financière établie dans la CEMAC. Cela l’oblige à renforcer ses procédures, dans le sens d’offrir une meilleure protection au consommateur, mais aussi à éduquer davantage ses clients.