Les enseignants de l’Institut national de la Poste, des Technologies de l’Information et de la Communication (INPTIC) sont au bord de la rupture. Dans un courrier parvenu à la rédaction de Gabon Media Time, ils dénoncent trois années de non-paiement de leurs vacations, plongeant ainsi dans une précarité financière inacceptable.

Une Situation Préoccupante
Les témoignages convergent, les paiements de vacations, lorsqu’ils sont effectués, interviennent avec un retard systématique d’une année. Cette pratique qualifiée d’« archaïque » par les enseignants fragilise leur stabilité professionnelle, les contraignant à abandonner leurs postes pour subvenir à leurs besoins.
Conséquences
Cette situation révèle un manque criant de leadership et de gestion au sein de l’INPTIC, entraînant :
- Des cours interrompus
- Des enseignants démotivés
- Des étudiants privés d’une formation de qualité dans un secteur clé comme les technologies de l’information et de la communication
Réaction des Enseignants
Face à ce dysfonctionnement chronique, une pétition a été lancée pour exiger la démission du Directeur général Landry BADIALI. Les enseignants appellent à un changement de direction pour restaurer la confiance et garantir le respect de leurs droits.
Position de l’Administration
Contactée par Gabon Media Time, la direction générale de l’INPTIC a reconnu une situation compliquée due à des retards de paiement de subventions et de frais de scolarité. Selon Landry BADIALI, le problème sera résolu avec le paiement des frais de scolarité par l’ANBG, qui couvre 75% des charges de fonctionnement de l’institut.
Appel à l’Autorité
Les enseignants interpellent les autorités compétentes pour prendre leurs responsabilités et agir rapidement pour résoudre cette crise. Hans IBOUANGA, porte-parole des enseignants, se dit prêt à fournir des témoignages et des précisions pour éclairer l’opinion publique.