[D]ans son message de vœux de nouvel an à la nation, Ali BONGO ONDIMBA a dit oui à la demande de concertation politique longtemps (re)formulée par l’opposition. Depuis cette déclaration officielle du Chef de l’État, plusieurs leaders de partis et regroupements de partis politiques ont annoncé leur participation au dialogue à venir. Mais si tout le monde semble dire oui, ce n’est pas le cas pour MOUANG MBADING, le président du Mouvement d’émancipation socialiste du peuple (MESP) qui, lui, renifle un «piège» tendu «une nouvelle fois» à l’opposition. C’est ce qu’il a déclaré à nos confrères de “Gabonactu.com” qui l’on approché dernièrement. «La demande du président est positive à la demande de l’opposition, ne constitue-t-elle pas un piège ? Donc, nous sommes entrain de réfléchir pour savoir si le MESP doit prendre part à ce dialogue. Et la question qu’on se pose, c’est de savoir : comment déjouer le piège ? Si on arrive à trouver la réponse à cette question, et bien nous irons au dialogue. Sinon, nous serons dans la position qu’on a pris pour le dialogue d’Angondje auquel nous n’avons pas assisté et qui a accouché d’une souris». Pour le président du MESP, «La politique au Gabon, du point de vue du pouvoir, est faite de pièges. À chaque fois, nous discutons, nous nous entendons, mais on ne se comprend pas». Entre ceux qui disent oui, et ceux qui reniflent des pièges, sur quel pied danse finalement l’opposition gabonaise ?
MEZ