[D]es obsèques qui se terminent en eau de boudin. C’est le fait divers qui alimente actuellement les conversations à Tchimazock, village situé à 15km de Bitam (chef-lieu du département du Ntem, province du Woleu-Ntem). Lors de la messe funéraire à la chapelle catholique locale, une violente dispute aurait éclatée entre la famille et les oncles maternels du défunt. La palabre aurait viré de bord, au point que le cercueil serait tombé de la chair. La vitre de protection se brisant dans ces entrefaites. Alors que tout avait été préalablement bien ficelé à Libreville, la famille va refuser à la dernière minute que le défunt soit enterré chez les oncles maternels. En effet, selon l’accord, la veillée mortuaire et les obsèques devaient se tenir à Tchimazock. Tandis que l’inhumation devait avoir lieu à Zomo. La famille aurait dénoncé ledit accord. D’où la rixe qui a opposé les deux parties. La famille aurait alors exigé le remboursement de toutes les dépenses par elle effectuées pour les obsèques, si la dépouille devait être enterrée à zomo. Il aura fallu l’intervention de Mgr Jean Bernard ASSEKO MVE, curé de la paroisse Cœur immatriculé de Bitam, pour ramener le calme. Un nouveau consensus a abouti à l’enterrement du défunt a Tchimazock en présence des oncles maternels.
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