[L]a concertation politique nationale ouverte le 13 février 2023, se heurte au cafouillage de l’opposition. Celle-ci ne parvient pas, en effet, à s’accorder sur la liste des 40 membres qui doivent la représenter lors des travaux à proprement parlé qui étaient censés démarrer mardi 14 février 2023 à 16 heures à l’esplanade du ministère de la Défense. Selon le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël MATHA, «il fallait pour le démarrage effectif des travaux que les deux camps politiques à savoir la majorité et l’opposition déposent auprès du ministre l’Intérieur au plus tard ce mardi à midi la liste de 30 représentants. Il se trouve que certains partis de l’opposition ont jugé ce quota insuffisant et donc leur préoccupation a été portée au président de la République qui, soucieux d’une participation plus inclusive, a porté le nombre de représentants de 30 à 40. À date nous avons reçu une liste consensuelle de la majorité et de nombreuses listes de la part de l’opposition». Pour éviter que la machine ne se grippe, le délai étant imparti, le Chef de l’État a donné un délai supplémentaire aux 101 partis politiques de l’opposition ainsi appelés à accorder leurs violons. Dixit le ministre de l’Intérieur : « le Chef d’État a accordé un délai supplémentaire à l’opposition afin qu’elle fasse parvenir au ministre de l’Intérieur une liste consensuelle. Mais, je me dois de signaler que l’opposition aujourd’hui est structurée en groupements ou en plateformes. Et qu’il est espéré et envisagé que ces différentes délégations soient représentées au sein de la délégation qui sera représentée au plus tard demain», a poursuit le ministre de l’Intérieur.
MEZ