Richesses du Gabon: les magistrats durcissent la grève et réclament leur part du gâteau

[A]vec à leur cou un chapelet de dénonciations et de revendications, le Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) annonce qu’il poursuivra son mouvement de grève sur tout l’ensemble du territoire national en se limitant au service minimum. Il faudra pour le moment conjuguer avec 1 différent devant les tribunaux au lieu de 2, et la potentielle disparition des casiers judiciaires si le mouvement persiste. Au rang des dénonciations, les hommes en toge affirment que sur le récent dont de 120 véhicules offerts par la tutelle, seulement 16 ont été mis à disposition des magistrats. Et dénonce ainsi un coup de communication de la part des autorités. Aussi, pour le syndicat, le gouvernement qui aurait du mal à les équiper, serait seul responsable du retard a accusé à l’adoption du nouveau statut des magistrats. «La magistrature qui est un grand corps de l’État et un pouvoir n’a malheureusement pas les attributions du pouvoir. Aussi, sous d’autres cieux, les magistrats n’ont pas le droit de prendre des transports en commun ni de fréquenter les lieux publics tel que les bars. Il faut se rendre dans des établissements de haut standing pour les rencontrer», a regretté Germain NGUEMA ELLA, président du SYNAMAG. Sur les questions pécuniaires, poursuit il, «les magistrats gabonais sont les derniers en Afrique. Dans certains pays, le salaire d’un jeune recru équivaut au salaire d’un magistrat en fin de carrière au Gabon. Et pourtant nous sommes dans un pays qui n’est pas pauvre avec moins d’habitants et beaucoup de richesses» Rappelons que cette situation entre les magistrats et l’État, place les populations entre le marteau et l’enclume. Cette dernière étant le principe otage de cette confrontation.

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