[L]e ramadan, mois de jeûne pour les musulmans du monde entier, a commencé le 21 mars dernier. Au Gabon, et particulièrement dans la capitale gabonaise et sa périphérie (le Grand Libreville), l’on observe une flambée exponentielle des prix des produits de première nécessité. De l’huile de cuisine au sucre, en passant par les légumes et autres vivres frais, tout à considérablement augmenté. Grandes surfaces, épiceries de quartiers, marchés (…), le constat est le même. À la grande indignation des consommateurs. «Le prix de l’huile a augmenté. Le prix du sucre a augmenté. Même les pommes de terre qu’on payait à 80.000 FCFA, 90.000 FCFA, est aujourd’hui à 135.000 FCFA», se plaint une consommatrice de confession musulmane au micro de nos confrères de “TV+ Afrique”. Pour justifier cette flambée des prix, les commerçants ressortent le bon veil argumentaire de l’augmentation du simple au parfois triple de l’importation des produits. «C’est pas de notre faute. Tout a augmenté aussi pour nous à l’importation. Un produit que tu payais par exemple à 50.000 FCFA l’unité à la commande, est aujourd’hui chiffré à 112.000 FCFA. Pour rentrer dans notre dû, nous sommes obligés de gonfler un peu le prix au détail», explique Sangaré, tenancier d’une petite épicerie au Carrefour-Jiji dans la commune d’Akanda. Vrai? Faux? C’est selon. En somme, la mercuriale édictée par les pouvoirs publics n’est pas respectée du tout. Vivement la rappel à l’ordre général de qui de droit.
Gabon: la période de ramadan propice à la hausse des prix?
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