Non, le riz au Gabon, “ce n’est pas du plastique”, rassure la DGCCRF

[A]lors que depuis quelques semaines, la rumeur selon laquelle l’importation et la commercialisation d’un riz dit plastique au Gabon prend de l’ampleur, la Direction générale de la concurrence, de la onsommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et la Direction générale du commerce (DGC) ont mené une opération conjointe le 25 avril 2023, afin de clarifier cette situation qui angoisse les consommateurs. Les conclusions sont fermes, le riz en plastique n’a pas encore foulé le sol gabonais et encore moins ses assiettes.

C’est une analyse “microbiologique” et “physico-chimiques” qui a été faite sur des échantillons issus de plusieurs marques de riz présentes sur le marché national. L’objectif de cette manipulation faite sur instruction du ministère de l’Économie et de la relance et du ministère du Commerce était de déterminer la présence de levure ou de moisissure, dans l’objectif de démontrer si le riz est altéré ou impropre à la consommation.

Au-delà de cette analyse, une autre “physico-chimiques” a été réalisée. Celle-ci consistait à “déterminer s’il y a eu fraude, falsification, donc tromperie au consommateur dans la mesure où l’on parle de riz plastique”. À l’issue, il a été clairement établi que la présence d’un riz en “plastique” est purement infondée. «Au regard des premiers résultats obtenus, nous n’avons constaté aucune anomalie. Il existe 5 types de riz, à savoir : le riz paddy, le riz décortiqué, le riz usiné, le riz étuvé et le riz gluant», a expliqué le chef de service de laboratoire Contrôle Qualité à la DGCCRF, Marc Joseph NTCHORERE BIKINDA.

Avant de poursuivre, «si le riz utilisé dans la vidéo est du type gluant, reconnu pour son caractère collant, il est normal que celui-ci colle au moment de la cuisson à cause de l’amidon qu’il contient. Lorsqu’on le presse et le modèle, il prend la forme d’une boule». Marc Joseph NTCHORERE BIKINDA s’est voulu rassurant en affirmant que «jusque là, tout démontre que tous les riz consommés au Gabon sont de la matière organique, donc du riz “Oryza sativa”. Ce n’est pas du plastique, contrairement à la rumeur qui pullule sur les réseaux sociaux».

C’est ainsi avec des résultats satisfaisants que cette analyse s’est conclue pour le plus grand plaisir des consommateurs de cet aliment, très prisé par les foyers gabonais. Ce qu’il faudra aussi retenir au terme de ces analyses, c’est que les foyers gabonais ont beau être de grands amateurs de riz, ils ne possèdent aucune culture de cet aliment. Aussi, quand ils remarquent un changement, la spéculation s’avère être l’élément facile d’utilisation. Forte heureusement, sur cette histoire, tout ne serait que spéculation.

Derniers articles

Related articles

Contenu Propriétaire