[D]u 2 au 13 mai 2023, le musée national du Gabon et l’Institut français du Gabon ont servis de cadres aux manifestations commémoratives de la cinquième édition de la quinzaine de l’Europe. Essentiellement culturelle basée sur le partage et l’interculturalité, cette cinquième édition avait à son menu: la projection des films européens et gabonais, des ateliers de formation et de renforcement des capacités des acteurs culturels gabonais dans les domaines du cinéma, de la mode, de la danse, entre autres. Clou de la manifestation a été le spectacle «Mongo V», qui célèbre les traditions gabonaises. Approchée par nos confrères de “Le Nouveau Gabon”, Rosario BENTO PAIS, la cheffe de la délégation diplomatique de l’Union européenne (UE) a décliné les attentes derrière l’organisation d’une telle manifestation. En effet, «l’objectif est de partager les points culturels entre l’Europe et le Gabon. La culture est un facteur de lien entre les peuples. À travers la culture, on peut passer beaucoup de messages. Et quand on partage les valeurs communes comme celles de la paix, l’unité, l’environnement, la transition verte, la digitalisation, l’autonomisation des femmes, tout cela peut se faire à travers la culture. En plus du partage entre nos deux cultures, la quinzaine de l’Europe vise aussi à renforcer les capacités des acteurs gabonais et leur donner la capacité de s’exprimer et de monter des spectacles. Nous sommes au 5e « Mongo » cette année, avec les masters class qui ont été organisés pour le renforcement des capacités des acteurs, tout cela devait leur permettre d’améliorer leurs aptitudes pour vivre de leur art. La création des industries culturelles est importante pour donner de l’emploi à ses artistes». L’Union européenne fait la promotion de l’interculturalité Europe-Afrique. Au Gabon, l’institution finance une série de projets culturels. Dixit la diplomate européenne, «on a deux autres projets dans le cadre des ACP (Afrique Caraïbes et Pacifique) dont le Gabon est bénéficiaire. Le premier, implémenté par l’UNESCO, vise la création des industries culturelles avec le renforcement des capacités des artistes afin qu’ils vivent de leur métier. La deuxième porte sur la digitalisation culturelle».
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