[V]oilà plusieurs semaines que les agents du ministère des Affaires étrangères regroupés sous la bannière du Syndicat des agents des Affaires étrangères (SAAE), réclament de meilleures conditions de vie et de travail. Une revendication à laquelle oppose, jusqu’à présent, une fin de non recevoir. Entamée sous le magistère du défunt Michael MOUSSA ADAMOU, la grève des agents se heurte notamment au blocus d’autres agents du ministère plus soucieux de protéger leurs avantages et prébendes, que les revendications sociales dont la satisfaction profiterait pourtant à tous. La situation en est telle, que le ministère a installé un cercueil symbole dans le parvis du bâtiment abritant ses services ; afin, dit-on, de faire échouer « les plans des syndicalistes ». Un stratagème qui est loin d’intimider les agents qui affichent leur détermination à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Dixit, ASSOU ELLO, le président du SAAE, «nous irons jusqu’au bout. Nous ne pouvons pas accepter d’être laissés-pour-compte, alors que nos droits sont bafoués. Cela fait plusieurs trimestres que la prime de servitude diplomatique ne nous a plus été payée. Nous n’avons aucun bus de transport, pendant que les directeurs généraux sont véhiculés. Il faut que cela cesse. Et nous irons jusqu’à la satisfaction de nos revendications». À quand la fin de ce bras de fer?
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