Conflit homme-faune: la politique d’Ali BONGO commence à porter du fruit

[L]e Président de la République a toujours attaché du prix au bien-être des Gabonais, notamment en zones rurales et forestières. Lors de sa tournée Républicaine à travers le pays, Ali BONGO ONDIMBA avait promis tout mettre en œuvre pour solutionner le conflit homme-faune. Le Président de la République décida dans la foulée d’octroyer une enveloppe de 4 milliards FCFA au titre du dédommagement des familles Gabonaises victimes des éléphants.

Poursuivant dans cette lancée, sur instruction du Chef de l’État, le ministère des Eaux et forêts, de la mer, de l’environnement chargé du plan climat et du plan d’affectation des terres, en collaboration avec l’organisation internationale Space for Giants (SFG), s’est, depuis plusieurs mois, lancé dans l’installation de clôtures électriques à travers tout le pays, dans les zones où la présence des pachydermes est signalée.

Comptant au chapitre des recommandations formulées lors des assises nationales sur la gestion du conflit homme-éléphant, et inspirée d’expériences réussies menées au Kenya, les clôtures électriques représentent une solution immédiate et efficace pour réduire les ravages causés par les éléphants dans les cultures. Cette méthode consiste à entourer un périmètre donné d’un enclos muni d’impulsions électriques émises sous forme de courtes rafales.

Les clôtures électriques agissent comme une double barrière physique et une barrière psychologique, lorsque les éléphants touchent les fils, ils reçoivent un choc désagréable et dissuasif, sans danger vital pour l’animal. Il faut cependant souligner que l’efficacité et la durée de vie de ces clôtures dépendent de leur entretien (débroussaillage régulier autour des plantations). Au Gabon, deux types de clôtures électriques sont utilisés : les clôtures électriques à haute spécification pour les activités commerciales (l’agriculture commerciale) et les clôtures électriques mobiles pour la protection des exploitations agricoles familiales communément appelée agriculture de subsistance.

Avec cette mesure, on gagne donc sur deux tableaux : contribuer au développement économique et social des communautés locales tout en préservant les éléphants de forêt d’Afrique, dont plus de la moitié de la population mondiale se trouve au Gabon (représentant ainsi 75% de la dernière population d’éléphants d’Afrique). La survie de ces animaux est essentielle pour la préservation des écosystèmes forestiers. Entre mars 2022 et juin 2023, 251 clôtures électriques mobiles ont été érigées. Au bénéfice d’un peu plus de 2388 personnes à ce jour.

Afin de s’assurer du respect des normes, une évaluation socio-économique est réalisée en permanence par SFG, partenaire technique du ministère des Eaux et Forêts qui supervise l’utilisation et l’entretien des clôtures par les bénéficiaires pré-identifiés, forme les agents et évalue la performance des installations sur le terrain. À la grande satisfaction des populations locales.

MEZ

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