[O]ffrir aux gabonais des élections apaisées, c’est tout ce à quoi les autorités et les institutions nationales s’emploient alors que l’échéance électorale fixée au 26 août 2023 se fait de plus en plus proche. L’on voudrait se rassurer à penser que jusqu’ici tout va bien. Mais c’est sans compter sur quelques figures de l’opposition gabonaise, qui s’emploie à attiser la violence.
L’acteur politique, candidat de l’Union nationale (UN) aux elections législatives et locales de 2018 dans le 4e arrondissement de Franceville,par ailleurs membre du Copil citoyen, Marcel LIBAMA s’est illustré par des propos d’une violence inouïe et inadmissible d’autant qu’il appartient au secteur de l’éducation. Il fait partie de ceux-là même qui ont choisi de servir le Gabon, en offrant à sa jeunesse une éducation fondée sur les valeurs excluent la violence. Laquelle violence gangrène d’ores et déjà les établissements gabonais.
Si la fièvre électorale justifiait qu’il soit «prêt à commettre un crime» contre ses compatriotes, dont il dit défendre les intérêts à la tête des syndicats de l’éducation auxquels il appartient, comment se justifierait-il en face de la jeunesse gabonaise, du fait qu’il aurait dégainer son «calibre 12» et que l’on «aurait enregistré des morts», parmi les gabonais venus prendre part au meeting “raté” d’ Alexandre BARRO CHAMBRIER ce jour-là ?
Une dérive inacceptable pour celui qui a plusieurs années durant porté la voix des éducateurs gabonais, pour adresser à la tutelle leur revendications. Un faux pas, qui tord la cheville aux valeurs de respect, d’unité et de cohésion prônée à la jeunesse que l’opinion pense trop souvent à la dérive. Mais avec de tels agissements de la part de ceux qui sont censés éclairer son chemin, à quel avenir se livre le jeune gabonais? La réponse à cette interrogation nous est moins bien glaçante que ce qu’il en aurait été si «par chance», l’on n’avait pas «emporté les clés» de sa chambre, où il garde son «calibre 12».