[P]oursuivant sa série de rencontres avec les forces vives de la nation, le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a, samedi 02 septembre 2023, échangé avec les médias nationaux et internationaux. D’entrée, le Président du CTRI a relevé le manque de formation et le mercenariat qui gangrène la presse, 4ème pouvoir en perpétuelle mutation. Résolu à y remédier, le général OLIGUI NGUEMA entend notamment maximiser la formation des hommes et femmes du secteur.
C’est d’ailleurs le vœu des ténors de la corporation, qui, face au général OLIGUI NGUEMA, ont reconnu volontiers que les dérapages souvent relevés ces derniers temps et depuis belle lurette, sont du fait du défaut de formation. Aussi, les envois en stage, l’organisation d’entrée dans des écoles de journalisme (…), vont-ils reprendre. Puis, afin de faciliter l’accès aux sources d’informations aux médias du Gabon qui éprouvent des difficultés de circuler aisément sur l’ensemble du territoire national, le Président du CTRI a annoncé l’octroi de deux véhicules par Médias.
Une première au Gabon. Hormis la subvention instituée sous feu Omar BONGO ONDIMBA, jamais les médias gabonais n’avaient bénéficié de pareilles donations. «Vous dites que vous vous déplacez en taxi pour faire des reportages, mais, nous avons arrêté plusieurs véhicules achetés par les valeurs de la République et je pense que chaque organe de presse doit avoir deux véhicules pour bien faire votre travail, c’est fait pour les services des gabonais», a expliqué le général de brigade.
Le Gabon compte pas moins de 150 organes de presse dont 100 journaux et 50 chaînes de radios et de télévision. C’est dire. Le général OLIGUI NGUEMA s’est, par ailleurs, longuement appesanti sur la problématique de la subvention annuelle à la presse gabonaise qui est passée de 500 millions à 127 millions FCFA aujourd’hui, la revalorisation des journalistes retraités de Gabon Television ou de l’ex Africa Numéro 1, etc… Fervent défenseur de la liberté de la presse, le Président du CTRI encourage à s’y employer pleinement mais à la seule condition que cette liberté soit pour la manifestation de la vérité. Car a-t-il dit, «je suis pour la liberté de la presse pourvu qu’il y ait la vérité dans votre rendu».
MEZ
