[A]u cours d’une réunion de prise de contact avec les cadres et responsables de l’administration de la commune de Libreville, le Général de brigade Judes Ibrahim RAPOTCHOMBO, délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, a donné le ton des attitudes et habitudes qui doivent rythmer leur collaboration le temps de la transition. Son discours franc n’était pas pour égayer les agents qui ont bien compris que le changement du Gabon passe aussi et d’abord par le changement de [leurs] mentalités.
Pragmatisme et rapidité, le Président de Transition a placé ces atouts au-dessus de tout, pour mener de manière efficace cette période. Et Judes RAPOTCHOMBO se les approprie aisément, pour espérer rétablir le code de “réussite professionnelle” qui permettra de faire fonctionner correctement l’institution et d’atteindre les objectifs fixés.
Ainsi a-t-il dit à l’endroit des retardataires, nonchalants et réfractaires au changement «je n’ai pas la main qui tremble», pour les mettre à la porte. «Celui qui va se mettre en marge du mouvement global. Celui qui va continuer de faire comme avant, se sera mis lui-même à la porte». Des propos qui ont été accueillis dans le plus grand silence, tant ils mettent le doigt sur un ensemble de dysfonctionnements décriés par les usagers.
A-t-il poursuivi, imprimant les nouvelles règles de la mairie de Libreville, «je veux bien que les gens arrivent à 8h30», en raison de la rentrée scolaire. Par contre, «si vous venez à 11 heures, restez chez vous ! Si vous venez à 10 heures de grâce, restez chez vous ! Qu’est-ce que vous viendrez faire à 10h?». Rappelant chacun à sa responsabilité, quant au choix d’arriver à son poste en retard ou de rester chez soi, car pour ceux-là il n’hésitera pas à appliquer la sanction qui convient.