Propreté de Libreville: quid de la responsabilité des riverains ?

Il n’est pas rare d’entendre dans les rues que «Libreville la belle est une poubelle», ou encore qu’ «elle est malodorante». Mais à qui la faute? D’aucuns lancent la pierre à la société de ramassage des ordures ménagères, d’autres à la mairie de Libreville. Quid du citoyen? 

Si l’on peut reprocher à juste titre à la commune de ne pas avoir équipé la ville de davantage de poubelles de proximité pour limiter l’incivisme sur la voie publique, il reste tout de même que la population est la première responsable de la «saleté», qui jalonne la ville. Jet des ordures ménagères dans les caniveaux, à défaut de créer des poubelles anarchiques, par paresse de se rendre à la benne à ordures la plus proche, emballages, contenants, détritus balancés négligemment sur la voie publique. 

Des comportements que ni la promptitude de Clean Africa, ni l’engagement de la mairie ne sauront éliminer. Si ce n’est avec une volonté manifeste des compatriotes à revoir leurs habitudes et à rester déterminés à s’engager dans la transition civique, afin que Libreville soit enfin la belle dont on la nomme. 

Dans ce sens, le Délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, Judes Ibrahim RAPONTCHOMBO a sommé les populations d’entretenir en parfait état de propreté les sols qu’ils occupent, aussi bien les ménages que les commerces. Pour s’en assurer, a-t-il informé dans un communiqué du 12 décembre 2023, «une opération de respect de la réglementation sera effectuée dans les tous prochains jours. Cette opération aura pour but d’interpeller chacun d’entre nous à plus d’indications dans la notion de souveraineté et la préservation de notre environnement». 

Les gabonais répondront-ils favorablement à cette instruction de la mairie de Libreville, de manière à prendre part à l’essor de la nation vers la félicité ? Seul le visage des rues de la capitale nous donnera la réponse à cette interrogation.

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