La vie chère au Gabon, un véritable casse-tête “chinois” pour les autorités gouvernementales qui se succèdent à la tête du pays. Leur volonté répétée de rendre de nombreux produits de consommation courante plus accessibles pour les gabonais, se heurte très souvent à des embûches telles que la spéculation et/ou la pénurie. Le cas de l’huile locale Cuisin’or en est un exemple.
Depuis le 18 mars 2024, et ce pendant 3 mois à compter de cette date, le prix de l’huile sera maintenu à 1000 Fcfa au lieu de 1100. Cette mesure ne concerne pas que l’huile locale mais également les huiles importées. Difficile à mettre en place jusqu’à ce jour par de nombreux détaillants qui regrettent une perte, l’huile de cuisine locale a disparu des rayons dans de nombreux quartiers. Marginalisant une frange de la population, qui ne profite pas de cette mesure.
Et si le spectre de la spéculation planait de nouveau sur ce produit essentiel, réveillant ainsi les comportements véreux de certains commerçants. Lesquels, profitant de l’attachement des gabonais à l’huile raffinée produite sur leur sol, n’hésiteront pas à leur faire payer au prix fort celle-ci. Comme cela fut le cas en 2022, où le litre d’huile avait grimpé jusqu’à 2500 Fcfa dans certaines localités du Gabon.
Le ministre de l’Economie et des participations l’avait annoncé lors de l’entrée en vigueur de la nouvelle mercuriale. Mais plus que jamais, il faudrait que les équipes de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes investissent les commerces pour s’assurer des stocks d’huile Cuisin’or disponibles en rayons et ceux gardés en stock. Pour s’assurer de leur commercialisation normale.