Les mauvaises habitudes ont la peau dure, a-t-on coutume de dire. Et qu’importe le régime au pouvoir cela ne semble pas prêt de changer. Le cas du chantier du monument Georges Damas Aleka en est la preuve. Alors que le chantier aurait dû être livré 8 mois plus tôt, soit le 30 août 2024 (date présumée de livraison), le maître d’ouvrage a accumulé du retard sur ce chantier très attendu et dont les travaux n’ont été réalisés qu’à 60%.

Et pour cette fois les raisons ne sont point liées à une exigence de préfinancement ou d’attente de budget de l’État. Car, l’entreprise adjudicataire a reçu la totalité du budget initial du projet, soit 8 milliards de FCFA, affirme “Gabon24”. Mais pourtant au milieu des travailleurs présents sur le chantier, il se dit que le budget initial décaissé par l’État ne serait pas suffisant.