Tous de nationalité gabonaise, les accusés, Junior N.O, Méola G.N. et Zidane M, âgés respectivement de 30, 31 et 27 ans, ont été placés en détention préventive à la maison d’arrêt de Franceville, ce jeudi 31 juillet 2025. Les faits qui leurs sont reprochés relèvent de l’agression sexuelle commise sur une jeune fille de nationalité camerounaise, âgée de 11 ans. Identifiée comme GSF, la victime est élève en classe de 6e, dans un établissement secondaire du chef lieu de la province du Haut-Ogooué. La plainte déposée à l’antenne provinciale de la Police judiciaire (PJ) par le père de la victime est à l’origine de leur arrestation.
Selon une source proche du dossier, qui s’est confiée à nos confrères de “L’Union », les faits se seraient déroulés au quartier Bapili, situé dans le 1er arrondissement de Franceville. La petite GSF aurait été victime d’abus sexuels commis à plusieurs reprises par ces individus, ce qui lui a valu une grossesse précoce. Cette dernière en serait actuellement à son deuxième mois.
À la suite de leurs interpellations, les présumés coupables ont aussitôt été auditionnés devant un magistrat instructeur, qui a procédé à leur placement en détention préventive à la prison centrale de Yené. Cette affaire a suscité un scandale au milieu des résidents de ce quartier, tout en sensibilisant les parents à la nécessité de redoubler de vigilance à l’égard de leurs enfants. La justice a indiqué que l’enquête se poursuit pour établir dans les détails, tous les faits et déterminer si d’autres individus pourraient être mêlés à ces agressions.
Une fois de plus, cette affaire attire l’attention des parents afin qu’ils prennent conscience sur la nécessité d’une vigilance des plus pointilleuses à l’égard de leurs bambins, ainsi que l’importance de renforcer les mécanismes de prévention, de signalement et de poursuites contre ces des abus sexuels. Les habitants de cette localité attendent avec impatience la manifestation de la vérité sur ce dossier. En attendant leurs sort, les bourreaux de la petitz GSF sont derrière les barreaux, que justice soit faite.
