«Qui boude, bouge», une formule que les gabonais n’ont jamais oubliée depuis qu’elle avait été prononcée un 04 octobre 2019, à Owendo par Brice LACCRUCHE ALIHANGA (BLA). Considérée par nombreux, comme un mépris pour les gabonais qui refusaient de s’aligner derrière le système déchu, Brice LACCRUCHE ALIHANGA est récemment revenu sur le contexte, le sens et la vérité derrière ces 3 mots, sur le plateau de l’émission “Sans bla bla”.
Ce jour-là, alors qu’il était encore directeur de cabinet d’Ali BONGO, BLA entamait, une énième étape de sa tournée républicaine, à Owendo. Où en «messager intime» du résident déchu, il venait transmettre son message. Seul, sur l’estrade, LACCRUCHE ALIHANGA faisait face à la population de cette localité, venue l’écouter.
Dans son message, l’ex-DCPR d’Ali BONGO rassure les jeunes venus en masse l’écouter, que «les choses vont s’améliorer, il y aura plus de places pour les jeunes, la méritocratie , surtout pour ceux qui ne sont parraines par personne». Mais face au doute des populations clairement exprimé, il a ajouté que son émissaire lui avait personnellement assuré que toute personne «qui boude, bouge». Même s’il s’agissait des dignitaires et barons du système qui prenaient eux-mêmes part à la rencontre ce jour.
En réalité, «Qui boude bouge c’est pour dire que l’ancien système n’a qu’à bouger». Peux-tu comprise par l’opinion, Brice LACCRUCHE ALIHANGA explique que cette phrase visait à raviver l’espoir de jeunesse gabonaise en l’avenir. Un avenir où les apparatchiks au pouvoir depuis plus de 60 ans n’avaient laissé que très peu de place aux gabonais lambda. Privatisant ainsi l’aisance d’une ascension sociale à leur seul cercle.