Le syndicat des enseignements-chercheurs de l’université Omar BONGO, s’est adressé au Premier ministre, Alain Claude BILIE-BY-NZE, chef du gouvernement par le canal d’une lettre ouverte, le 10 février 2023. Dans celle-ci, les hommes de sciences rappellent les difficultés auxquelles ils sont quotidiennement confrontés. Les enseignants-chercheurs dénonce les maux dont l’université Omar BONGO est victime depuis longtemps. Au nombre des maux (re) soulignés par le professeur Mathurin OVONO EBE figure en bonne place l’insécurité. En effet, entre les déficients mentaux qui s’y sont installés, les actes de vandalismes, les commerçants ambulants qui font de la devanture de ce temple du savoir un marché à ciel ouvert.
Pour l’universitaire, «Il faudrait garantir aussi bien la sécurité structurelle, infra-structurelle, numérique de l’établissement, que celle somatique et psychologique de tous ces acteurs». Pourquoi pas en installant une police universitaire. Aussi, le SNEC-UOB à tenu fustiger le calendrier universitaire qui selon lui serait un véritable handicap. «Aujourd’hui, 10 février 2023, les activités pédagogiques, pour le compte de l’année académique 2022-2023, n’ont pas encore été lancées. Certains départements bouclent encore soit des examens de rattrapages, soit la saisie des notes pour le compte de l’année 2021-2022» a mentionné le porte parole. Toutes choses qui pourraient contraindre les syndicalistes à bloquer l’accès à l’université dans les prochainsu jours.
Gabon : le SNEC-UOB menace de fermer le “grand portail”
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