[L]e 17 janvier 2023, une patiente âgée donc de 47 ans, Murielle ABOUMENGONE OBIANG, perdait la vie au centre hospitalier régional d’Oyem (CHRO). Sur le coup, les premiers éléments semblaient accuser la sage-femme qui avait fourni les soins à la regrettée. Elle avait d’ailleurs été placée en garde à vue pour nécessité d’enquête. Peu après la première quinzaine de février 2023, la justice a décidé de mettre fin à sa garde à vue, faute de preuves matérielles, l’incriminant.
Ce jour de janvier, suite au décès de Murielle ABOUMENGONE OBIANG lors de son accouchement, débutait ce qui allait devenir quelques heures plus tard “l’affaire de la patiente décédée au centre hospitalier régional d’Oyem (CHRO)”. Tout semble laisser croire à une négligence médicale.Une enquête est alors menée par les autorités judiciaires de la commune d’Oyem, avec objectif de faire la lumière sur les circonstances du drame. Mais, pour la famille de la défunte, il ne ferait aucun doute, le décès de leur proche ne serait imputable qu’à la seule négligence de la sage femme qui était à son chevet et veillé sur elle au moment son accouchement.
Mais revirement de situation. Après les premiers éléments que livrent l’enquête judiciaire, il n’est pour le moment pas possible d’établir un lien direct entre le décès de la dame, et la potentielle négligence dont aurait fait montre la sage-femme. Et selon une source policière citée par nos confrères de “L’Union”, il semblerait que Murielle ABOUMENGONE OBIANG aurait été emportée par d’autres pathologies décelées au cours de sa grossesse.
En absence de preuves matérielles accablantes, le ministère public a remis la sage-femme en liberté. L’objectif étant, en attendant l’évolution de l’enquête, ne pas priver cette dame de ses droits, comme le voudrait la présomption d’innocence. Une décision qui ne serait pas du goût de la famille de la défunte qui pointerait d’ailleurs, du doigt à la justice qu’elle trouve injuste. Mais ne dit-on pas que, l’on ne trouve la justice juste que lorsqu’elle rend une décision en notre faveur ? Affaire à suivre.