[L]e 8 mars de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée internationale des droits des femmes. Cette année, cette journée d’actions, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes à travers le monde est placée sous le thème “Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes”.
Cette journée tire son origine des manifestations au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis. Celle-ci avaient pour but la réclamation des meilleures conditions de travail et le droit de vote pour les femmes. Acquis pour certains au fil de années, certains restent à jour, dans l’expectative, d’être concrets suivant les politiques appliquées par chèque Etat.
Au Gabon, depuis plusieurs années, des efforts ont été fournis par les plus hautes autorités de l’État. Les 10 dernières années ont connu une accélération dans les cadres juridique et sociopolitique pour améliorer les conditions des femmes. En 2015, la deuxième partie du Code civil consacrée au droit de la succession s’est vu révisée dans le but de garantir les droits de la veuve et des orphelins, qui étaient jusque-là bafoués. La même année, le Fonds national d’aide sociale (FNAS) a vu le jour, pour pourvoir au financement de micro-projets des citoyens économiquement faibles, notamment des associations féminines.
Le 5 septembre 2016, grâce à la loi n°09/2016, il est désormais institué un quota d’accès des femmes et des jeunes aux élections politiques et des femmes aux emplois supérieurs de l’État. Depuis la même année, la Loi n°10/2016 du 5 septembre 2016, portant sur la lutte contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel, garantie dorénavant la protection de l’intégrité physique et morale des victimes, afin de permettre leur épanouissement en milieu professionnel. Sachant, au passage, que le harcèlement en milieu professionnel a dans l’essentiel de ces cas les femmes comme victime.
Toujours dans l’objectif de garantir un appui aux femmes en particulier, le programme égalité des chances de 2016, marque un tournant important pour les droits des femmes. Ce programme, brise toute classification basée sur le genre, et veut placer l’homme et la femme sur un pied d’égalité. Avant que le 5 juillet 2019, le décret a renforcé la pénalisation de la violence contre les femmes, y compris la violence sexuelle. Plus récemment, encore, cet le centre d’accueil de Nzeng-Ayong, qui offre un hébergement d’urgence aux femmes victimes de violence, qui a vu le jour.
Même s’il est clair que des efforts restent à fournir, «le Gabon est 1er en Afrique en matière de promotion et de défense des droits des femmes», a rappelé le sur les réseaux sociaux le président Ali Bongo ONDIMBA. 25e à l’échelle mondiale, des efforts vont se poursuivre pour que la promotion des droit des femmes, place notre pays dan le top 10 mondial. Tel et l’ambition nourrie par le chef de l’État, qui présage donc davantage d’action allant dans ce sens.