[L]es élections législatives, locales et présidentielle se tiennent au Gabon dans quelques mois. En prélude à ces échéances, la Commission nationale de lutte contre corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) et le Centre gabonais des élections (CGE), ont cru bon rappeler aux futurs candidats à ces différents scrutins, l’obligation à eux fait de déclarer leurs fortunes dans un délai de trois mois.
Conformément aux dispositions de l’article 8 nouveau de la loi 041/2020 du 22 mars 2021, instituant la production du récépissé de déclaration de biens par tout candidat lors de toute élection politique au Gabon. À cet effet, le président de la CNLCEI, Nestor MBOU a reçu à son cabinet, son collègue du CGE, Michel Stéphane BONDA, avec qui il a notamment échangé autour de la procédure mise en place et les mécanismes en cours de déploiement sur l’ensemble du territoire national.
Dixit Nestor MBOU: «En application des dispositions de l’article 8 nouveau de la loi 041/2020 du 22 mars 2021, le Parlement a institué la production du récépissé de déclaration de biens par tout candidat lors de toute élection politique. Ce mécanisme n’existait pas avant. Il a été adopté tout récemment et c’est pour cette raison que nous avons estimé nécessaire d’échanger avec vous sur cette question. Nous allons vers des échéances électorales, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite va mettre en place des délégations ad hoc dans chaque chef-lieu de province et une délégation spéciale pour la province de l’Estuaire, pour informer les usagers, procéder à la remise des formulaires de déclaration de biens».
Propos auxquels, Michel Stéphane BONDA a renchérit: «Cette année 2023, dans quelques mois précisément, nous allons tenir trois scrutins électoraux majeurs (…) Il était nécessaire et bienvenu pour le président du CNLCEI, de partager ces évolutions juridiques. Et l’une d’elles stipule que, dorénavant, le récépissé de déclaration de bien doit être étendu à l’ensemble des candidats qui figurent sur la liste de candidature». Voilà qui est on ne peut plus clair. Reste à présent aux candidats, partis politiques, et à tout autre citoyens souhaitant faire acte de candidature dans ces différents scrutins, de se conformer aux exigences de la loi.
MEZ