“Milliardaires”, “voleurs” donc “tortionnaires”: le centriste Gervais ONIANE tacle les grosses pontes de l’opposition

[G]ervais ONIANE, ci-devant président de l’Union pour la République (UPR), est vent debout contre les opposants milliardaires transfuges du Parti démocratique gabonais (PDG). Candidat déclaré à la présidentielle, il estime que les anciens pedegistes opposants devenus ne peuvent être dédouanés de leurs responsabilités dans l’échec des deux mandats d’Ali BONGO.

«Ils ont été ministres des Finances, ministres du Pétrole, premiers ministres, vice-présidents de la République… Ils ont occupé tous ces fonctions-là pendant tout le premier mandat d’Ali BONGO». Selon le président de l’UPR, parti qui ne se réclame ni de l’opposition ni de la majorité, le salut du Gabon passe par le renouvellement de toute sa classe politique.

«Donc, si nous voulons renouveler notre pays, rebâtir un Gabon fier et prospère, eh ben ce sera avec d’autres personnes, de nouvelles personnes comme Gervais ONIANE; et comme d’autres personnes, d’autres gabonais tout aussi valeureux qui sont candidats à cette élection présidentielle« .

Celui-ci dit être prêt à conquérir le pouvoir dans le cadre des élections prévues cette année, y compris si celles-ci étaient organisées de façon anticipée, s’explique mal la présence dans l’opposition de ceux, qui, hier encore, ont contribué à la paupérisation du peuple gabonais. «Dans l’opposition actuelle, il y’a des gens qui ont fait plus de 20 ans comme présidents de l’Assemblée nationale du Gabon. Ça veut dire que pendant une vingtaine d’années, ces mêmes gens-là ont voté des budgets, avec pour mission aussi de contrôler l’action du gouvernement».

Des missions, auxquelles ils ont semble-t-il brillamment échoué. «Donc, si pendant 20 ans ou 25 ans, on a voté des budgets, contrôlé l’action du gouvernement, félicité un gouvernement qui, au finish, 14 ans après n’a rien fait, on est comptable de cet échec-là. C’est pas la peine de venir tromper les Gabonais. Parce-que, l’erreur c’est de faire croire aux Gabonais que la politique c’est une affaire d’argent. Or, ceux qui ont l’argent aujourd’hui, ces milliardaires, ne sont pas héritiers de leurs parents. Ils sont fortunés, milliardaires sur le dos, sur le sang et sur la sueur des gabonais. C’est eux qui ont mis ce pays par terre. Je veux que les Gabonais prennent conscience que les tortionnaires d’un peuple ne peuvent pas en être les libérateurs ».

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