[D]ans une vidéo rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux, Marcel LIBAMA, ci-devant leader de la société civile proche de l’opposition Gabonaise, et notamment membre du ROLBG de Georges M’PAGA, du Copil citoyen de Geoffroy FOUMBOULA et Paul Aimé BAGAFOU, de la CONASYSED et de la Dynamique unitaire, déclare être prêt à en découdre même par les armes s’il le faut.
«J’étais prêt à commettre un crime, j’ai un calibre 12 dans ma maison”, fulmine-t-il dans la vidéo. Voilà donc ce que cet enseignant de métier inculque à ses élèves: prendre les armes pour semer le chaos chaque fois que ses intérêts sont « menacés » (sic). Une attitude regrettable à proscrire, à l’heure ou plusieurs leaders politiques et associatifs appellent à la désescalade, à la retenue, à privilégier le vivre ensemble et à prioriser la paix sociale. Du moins, est-ce le cas de la majorité républicaine et Sociale pour l’émergence qui n’a de cesse, ces derniers temps, d’inviter au calme.
Comment peut-on prétendre être un chantre de la démocratie et de l’État de droit, et afficher un tel comportement sur la place publique ? La posture de Marcel LIBAMA et compagnie est plus que condamnable. Aucun gabonais ne voudrait revivre les affres des troubles post-électoraux de 2016.
EZM
