[A] mesure que l’on approche du 26 août 2023, date du scrutin général (presidentielle, législatives et locales), l’on observe une escalade de la violence. À la manœuvre, des candidats de l’opposition et leurs soutiens de la société civile. Sur la toile, ces derniers et leurs affidés s’illustrent régulièrement par des appels à l’insurrection. Aux antipodes de la démocratie et de la loi en vigueur au Gabon.
Pour rappel, les auteurs, complices et instigateurs d’actes répréhensibles, s’exposent à des poursuites judiciaires et à de lourdes sanctions pénale. Au regard des troubles observés lors du meeting de BARRO CHAMBRIER à Franceville et les propos tenus par Marcel LIBAMA, qui sonnent comme un appel à la violence, le procureur de la République gabonaise, André Patrick ROPONAT a dans une récente communication rappeler les sanctions auxquelles s’exposent les auteurs des troubles à l’ordre, et incitations à la rébellion, à la violence entre autres.
Ainsi, a-t-il souligné, pour ce qui concerne «l’attentat dont le but aura été, soit de détruire ou de changer le régime constitutionnel ou le gouvernement, soit d’inciter les habitants ou les citoyens à s’armer contre l’autorité de l’État», les individus risquent une peine de perpétuité en plus d’une amende de 100 millions de Fcfa. Par ailleurs, tout acte ou manoeuvre de nature à compromettre la sécurité publique, à provoquer des troubles ou manifestations contre l’autorité de l’État, à provoquer la résistance active ou passive à l’application des lois et règlements est puni de 10 ans d’emprisonnement et 20 millions de F CFA d’amende.
L’on ose croire que les candidats de l’opposition à la présidentielle à venir, s’en rappellent. Le Gabon est une République régie par des lois. Les joutes électorales ne doivent aucunement servir de prétexte pour mettre le pays à feu et à sang. Avis à qui de droit.
MEZ