[L]e choix d’un candidat unique, ou du moins consensuel de l’opposition face à Ali BONGO ONDIMBA à la présidentielle du 26 août prochain, semble une équation des plus difficile. Du fait de l’égocentrisme de nombre des ténors de ce bord politique. Aucun d’eux ne semble prêt à se ranger derrière l’autre.
Approché sur cette question samedi 5 août 2023 sur le plateau de l’émission 52 minutes pour convaincre de Gabon 24, Alexandre BARRO CHAMBRIER, membre du regroupement politique de l’opposition Alternance 2023, évoquait, pour toutes réponses, le fait qu’ «en 2016, il y avait une dizaine de candidats et non pas juste Jean PING face à Ali BONGO ONDIMBA». Une façon claire pour le Président du RPM d’indiquer qu’il ne compte pas se retirer de la course.
Un argumentaire quasi identique à celui de Raymond NDONG SIMA, également membre d’Alternance 2023, qui, face à l’assistance venue suivre sa causerie le 06 août dernier dans un quartier d’Oyem, déclarait qu’il se retirerait de cette alliance si les modalités de désignation du candidat consensuel ne se font pas dans la transparence.
«Nous sommes toujours en concertation et nous nous retrouvons chaque semaine pour faire le point au tour des modalités devant nous conduire au choix du candidat consensuel de notre plate-forme politique, je tiens toutefois à vous informer que si le choix dudit candidat ne se fait pas sur une base équitable pour tous les prétendants que nous sommes, je sortirais du groupe et je continuerais à battre ma campagne électorale seul», arguait l’ancien Premier ministre.
Les déclarations d’Alexandre BARRO CHAMBRIER et Raymond NDONG SIMA, font écho à celle de Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, le Président du PSD, qui déclarait sur le plateau de l’émission 52 qu’il laissait les autres se battre pour désigner leur candidat consensuel ; mais que lui, de toute façon, s’est depuis jeté dans la bataille avec armes et bagages. L’opposition vole donc en éclats à quelques jours de l’ouverture de la campagne comptant pour la présidentielle du 26 août prochain.
MEZ