La dignité foncière des gabonais, en bonne place des urgences du CTRI

[A]u chapitre des grandes mesures d’urgence annoncées par le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, figure en bonne place le foncier. Un secteur qui souffre d’une véritable anarchie. Avec pour corollaires, l’absence de plans cadastraux, l’inexistence de plans d’occupation des sols.

Que d’affaires y relatives relayées par la presse nationale! Des litiges fonciers mettant en scène un sujet libanais qui finissait par ravir son terrain à un gabonais via des passes-droits et autres mécanismes de corruption. En toile de fond, l’incapacité des services de l’État à assurer leur rôle dans la mise à disposition de terrains à bâtir, la création, l’enregistrement et la conservation de titres de propriété a largement favorisé l’insécurité foncière.

Triste conséquence de cette situation, la grande majorité de propriétaires ne dispose d’aucun titre de propriété. Pourtant, le foncier au Gabon a longtemps été régi par la loi 5/63 du 8 mai 1963 largement inspirée de la législation coloniale. Avant la réforme du régime de la propriété foncière par l’ordonnance n°5/2012 du 13 février 2012 et ratifié par la loi n°3/2012 du 13 août 2012. Un désordre organisé auquel le Président de la transition Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA entend mettre un terme. Afin de rendre aux Gabonais leurs citoyenneté et dignité foncières.

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