Henri C. OYIMA et Akim M. DAOUDA classés parmi les 100 personnalités les plus influentes de l’Afrique

[D]eux gabonais figurent en bonne place dans le classement des 100 personnalités les plus influentes du continent africain. Il s’agit de Henri Claude OYIMA, patron du Groupe BGFI et d’Akim Mohamed DAOUDA, directeur du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). La reconnaissance internationale pour deux travailleurs acharnés, sélectionnés sur la base, non pas du chiffre d’affaires ou de la richesse, non pas du parcours académique ou des diplômes, mais des réalisations sur les 12 derniers mois, de l’impact social et environnemental et, pour de nombreux self made men, qui signent le réveil du continent, précise “Financial Afrique”.

Né le 4 décembre 1956 à Franceville (capitale provinciale du Haut-Ogooué), le PDG de BGFI Holding Corporation SA, Henri Claude OYIMA cumule avec les fonctions de président du Conseil d’administration de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC). Homme de défis qui nourrit le rêve de l’explosion de l’entrepreneuriat gabonais, aujourd’hui âgé de 66 ans, il a été porté mi-2022 à la tête de la Confédération patronale gabonaise (CPG) depuis rebaptisée Fédération des entrepreneurs gabonais (FEG).

Formé en finance aux USA, à l’Université de Washington, il obtient ses diplômes de Bachelor en sciences d’administration et un Master en banque. Il intègre Citibank New York en 1982 puis rejoint le groupe BGFI (alors Paribas Gabon ) en 1983. Deux ans plus tard, il est appelé au Gabon pour être nommé directeur général adjoint et responsable de l’agence de Port Gentil. La banque présente dans 11 pays, projette de s’introduire en Bourse à la BVMAC dans ce qui doit être un grand événement de le finance africaine.

Akim Mohamed DAOUDA, quant à lui, ci-devant directeur général du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). C’est lui, l’homme derrière la commercialisation de 90 millions de crédits carbone. C’est un financier à la personnalité plutôt discrète qui prépare chaque prise de parole publique avec la plus grande minutie. Très effacé devant les médias, il dirige ses équipes dans un style typique anglo-saxon. Akim Mohamed DAOUDA a une volonté affirmée de «ne pas personnifier» l’institution qu’il représente. En 2021, l’Institut Choiseul le classe 3ème parmi les 100 jeunes leaders africains.

Akim Mohamed DAOUDA est diplômé de l’Université de Westminster à Londres, de Skema Business School à Nice et de l’Université de Concordia à Montréal. À 40 ans seulement, il est également Président du Conseil d’administration de l’Union gabonaise de banque, membre du conseil consultatif de la communauté des Young Global Leaders et du conseil de direction du centre d’études africaines de l’Université de Harvard.

Avec près de 2 milliards de dollars d’actifs sous gestion, le FGIS qui est devenu en juin 2022 le premier fonds souverain africain à rejoindre la net zero asset owner alliance créée par les Nations Unies, a pour ambition d’atteindre des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles sur son portefeuille d’ici 2050. Et de fixer des objectifs intermédiaires tous les cinq ans et de présenter un rapport de suivi annuel. Il faut souligner que le Gabon qui présente 88% de son territoire couvert de forêts, a absorbé 187 millions de tonnes de CO2 entre 2010 et 2018.

Dans ses projets à venir, le FGIS envisage de lancer une obligation verte souveraine entre 100 et 200 millions de dollars. Le produit de l’opération permettra de financer la construction de centrales hydroélectriques dans le pays. En décembre 2022, la Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS) et Africa Bright Development, filiale de la banque d’affaires indépendante Africa Bright Group, ont noué un partenariat pour la construction de deux bâtiments éco-responsables sur le site de la Baie des Rois, centre-ville maritime de la capitale gabonaise.

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