[L]e parquet de la République, près du tribunal de première instance de Mouila, a mis sous pression la mairie de Mandji, dans le département de Ndoulou. Le motif de cette pression serait une plainte déposée par dame Antoinette M. La soixantaine, pour des faits d’escroquerie, selon que nous rapporte le quotidien “L’Union”.
C’est une histoire peu ordinaire que vivent les populations de Mandji. En effet, le maire de cette localité serait confronté à des accusations d’escroquerie. D’après une source autorisée, les faits remonteraient à décembre 2016, lorsque Antoinette M. aurait payé à la comptabilité de la municipalité la somme de 60 000 Fcfa pour fair borner un ter asrain dont elle avait préalablement monté le dossier. Celui-ci devant poursuivre son chemin jusqu’à la Direction provinciale de l’urbanisme et du cadastre de Mouila. Mais il ne fut jamais le cas.
Plusieurs années plus tard, la sexagénaire n’a jamais vu l’équipe technique venir borner son terrain de Mandji. Désireuse de trouver des réponses à ces interrogations, elle se serait rendue dans la ville de Mouila pour comprendre le retard sur son dossier. Là, elle aurait découvert, à son grand désarroi, que jamais le dossier n’a été mis dans le circuit de la Direction provinciale de l’urbanisme et du cadastre de la Ngounié.
Voulant que justice lui soit faite, Antoinette M. a déposé une plainte au tribunal de première instance de Mouila. Après quoi, le procureur de la République transmettra un soit à la brigade de gendarmerie afin d’ouvrir une enquête. En attendant la suite de l’enquête, le parquet aurait sommé la mairie de Mandji de borner le terrain de la dame dans les plus brefs délais.