[D]aniel MENDOU BEKALE gabonais, âgé aujourd’hui de 26 ans, vient de mettre un terme à une enquête vielle de 11 ans. Celui qui était mineur au moment des faits, a avoué son ignoble crime la semaine dernière alors qu’il était en face d’une tradi-thérapeute. Son crime remonte à 2012 à Mitzic dans la province du Woleu-ntem, Daniel MENDOU BEKALE avait alors tué son coéquipier de football avant de maquiller son meurtre en noyade.
Comment peut-on passez 11 ans de sa vie avec en mémoire un crime non avoué ? Comment peut-on trouver le sommeil pendant plus de 4 000 nuits en étant conscient d’avoir arraché à une mère un fils ? C’est pourtant cela qu’à fait Daniel MENDOU BEKALE, meurtrier de Donald BIYOGO BI NDZIBE selon ses propres aveux. Il y a 11 ans, après un match de football soldé par une défaite, le persiflage d’après match va alors faire pour victime le gardien de Nkar II, le nommé Daniel MENDOU BEKALE âgé alors de 15 ans, ce qui aurait eu le dont de l’énerver.
Après, faisant le chemin du retour aux côtés de Donald BIYOGO BI NDZIBE, coéquipier pendant le match, le présumé meurtrier va demander à sa victime prochaine de répéter ce qu’il lui disait lors du chambrage d’après match. Là, une bagarre aurait éclatée. Daniel MENDOU BEKALE incapable de prendre le dessus sur son adversaire, il aurait laissé monter en lui des pulsions meurtrières les plus sombres possibles. À l’aide d’un morceau de bois, il frappa mortellement Donald BIYOGO BI NDZIBE. Son désir de meurtre assouvi, il aurait enterré sa victime au bord d’un lac pour simuler une noyade. Une enquête judiciaire menée par les gendarmes et visiblement bâclé confirmera la thèse souhaitée par le présumé meurtrier.
Après cet épisode, il regagna Libreville où il a continué de vivre avec dans son esprit et sa conscience ce lourd secret. Seulement, quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité, elle prend l’escalier et finit par arriver à destination. Les années passent et la noirceur causée par ce crime semble peser sur la vie de celui qui est désormais devenu un homme. Voulant trouver des réponses à ce qu’il a défini comme des blocages “mystiques”, Daniel MENDOU BEKALE se rendra chez une tradi-thérapeute.
Là, celle-ci va l’obliger à parler s’il veut trouver gain de cause. Décidé à se racheter une nouvelle vie, le 17 avril 2023, le footballeur qui n’a visiblement pas fait carrière va décider de parler et de confesser son crime vieux de 11 ans. Mieux, il va raconter dans les détails le malheureux événement. Seulement là, celui qui cherchait une réponse aux blocages dans vie, sera saisie par la brigade de gendarmerie de SIAT-Mitzic et sera conduit à Oyem où il est depuis lors écroué à la prison centrale de ladite ville. Dans les jours avenir, il devra répondre de ces actes.
