La réaction de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) ne s’est pas faite attendre longtemps. Après la décision du Jury d’appel de la Confédération africaine de football (CAF) d’annuler la disqualification du Gabon de la CAN U23, la FEGAFOOT, a décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) dans le cadre d’une procédure d’urgence.
Mais jusqu’où la fédération camerounaise est prête à aller pour rattraper une qualification perdue sur le terrain ? Après que le 8 juin 2023, le Jury d’appel de la CAF a renversé toutes les déterminations de la décision précédente qui avait disqualifié le Gabon de la compétition, désireux d’arracher une qualification à la CAN U-23 après avoir été incapable de l’avoir sur tapis vert, la FEGAFOOT a décidé de porter l’affaire devant le TAS.
Cette décision du Cameroun ressemble à plusieurs points à un acharnement de mauvais perdant déterminé à se battre pour une cause déjà perdue, aussi bien sur le terrain qu’auprès de la Confédération africaine de football. Pour les autorités footballistiques camerounaises, elles sont :
«Convaincue de la pertinence des moyens soulevés devant les instances juridictionnelles de la CAF, la Fédération camerounaise de football a décidé, à travers son Comité exécutif, d’exercer les voies de recours devant le Tribunal arbitral du sport en procédure d’urgence», Blaise DJOUNANG, secrétaire général de la Fecafoot dans un communiqué publiée vendredi 9 juin.
Parallèlement, face à un tel acharnement, la Fédération gabonaise de football, être sereine et confiante : «le Cameroun est dans son droit de saisir le TAS puisqu’il estime n’avoir pas été satisfait de la décision.(…) sommes sereins. Nous avons confiance. Nous savons ce que nous faisons dans notre démarche. Donc, nous ne craignons rien. La qualification du Gabon en CAN ne souffre d’aucune contestation. Nous l’avons acquise sur le terrain», a déclaré Pierre Alain MOUNGUEGUI par Gabonreview.
À quelques jours du début de la compétition, ce climat ne sert ni au Gabon ni au Cameroun. La FECAFOOT gagnerait à mettre cette énergie à la préparation de ses équipes pour les échéances à venir.
À quelques mois du coup d’envoi de la compétition, Saturnin IBELA doit s’atteler à poursuivre la préparation de ses poulains en attendant la fin du feuilleton.