Affaire Glenn Patrick MOUNDENDE: Jessye ELLA s’offusque de “petits calculs personnels” des “politiciens”

[P]aroles irresponsables» fruits de « petits calculs personnels», c’est en ces termes que le porte-parole de la Présidence de la République a qualifié la dernière sortie de route de Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU. En effet, lundi 24 juillet 2023, le Président du Parti social démocrate (PSD), candidat à la présidentielle du 26 août prochain, a accusé le Chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA d’être directement responsable de la mort de Glenn Patrick MOUNDENDE, jeune natif de Mandji (Ngounié), qui, mardi 18 juillet dernier, avait pris des agents de la compagnie chinoise Addax Petroleum en otages. Une triste affaire qui s’est soldée par la mort du preneur d’otages et l’hospitalisation de deux des gendarmes lancés aux trousses du criminel.

«Monsieur le président Ali BONGO, abattre un concitoyen, même armé, surtout après l’avoir désarmé, et en faire une solution finale pour répondre à ses revendications, est une lâcheté pour un chef d’État. Ali BONGO, tu ne mérites donc pas d’être le président de tous les Gabonais», a accusé l’ancien vice-président de la République. Réponse du berger à la bergère, Jessye ELLA EKOGHA a lancé à la gouverne de l’ancien vice-président qui n’a jamais digéré son éviction du juteux et très avantageux poste qu’il occupait: «Certaines personnes, au nom de leurs propres intérêts, n’hésitent pas à attiser les flammes de la violence et à monter la population contre ceux qui sont chargés de les protéger».

En pareille circonstance, le bon sens commande d’exprimer sa compassion à l’endroit des victimes et de porter un discours d’apaisement. Dixit Jessye ELLA EKOGHA: « C’est dans de tels moments que l’on distingue l’homme d’État du politicien, le responsable de l’irresponsable». S’il avait cru tenir le beau rôle, c’est donc peine perdue. Énième vaine tentative de récupération politique, donc, pour l’éternel candidat malheureux à toutes les présidentielles auxquelles il a pris part depuis 1993. Et que les sondages réalisés par la société civile proche de l’opposition donnent, cette fois encore, très loin dans les intentions de vote.

D’autant que dans sa sortie de route, Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU n’a pas eu la moindre compassion pour les victimes et leurs familles, ni pour les deux gendarmes blessés pendant la traque du preneur d’otages. En clair, le Président du PSD n’a pas l’étoffe d’un homme d’État. À la différence d’Ali BONGO ONDIMBA qui s’est porté au chevet des victimes et des gendarmes blessés dans le second qui a coûté la vie au preneur d’otages. Et toc!

MEZ

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