[L]e 21 juin est le 172e jour de l’année du calendrier grégorien, 173e lorsqu’elle est bissextile, il en reste ensuite 193e.
La Fête de la Musique a été créée en 1982 à l’initiative du ministère de la Culture. Cette année-là, le service des études et de la recherche du ministère de la Culture mène une grande enquête sur les pratiques culturelles des Français. On y découvre alors que cinq millions de personnes, dont un jeune sur deux, jouent d’un instrument de musique. Dès lors, Jack Lang, Christian Dupavillon, architecte-scénographe, membre de son Cabinet et Maurice Fleuret imaginent une grande manifestation populaire avec pour objectif de permettre à tous les musiciens de s’exprimer et de se faire connaître. La toute première Fête de la Musique est alors lancée le 21 juin 1982, jour symbolique du solstice d’été.
Et le succès est au rendez-vous, puisque cette année-là, de nombreux musiciens s’installent partout dans les rues, les squares, les kiosques, les cours, les jardins, les gares, les places afin d’y faire résonner leur musique.
C’est en 1985 que la Fête de la Musique commence à s’exporter, à l’occasion de l’Année européenne de la Musique En 2017, plus de 120 pays dans le monde participaient à la Fête de la Musique.
L’objectif principal de ce grand événement est de promouvoir la musique sous toutes ses formes et de permettre aux artistes – amateurs et professionnels – de se produire gratuitement dans les rues, parcs, places publiques et autres espaces extérieurs… Autant de scènes ouvertes où tout à chacun est libre d’exprimer leurs talents musicaux.
La Fête de la Musique représente ainsi une belle vitrine en offrant une visibilité aux artistes et aux groupes musicaux locaux, pour leur permettre de se faire connaître, d’élargir leur public et de stimuler leur carrière.
Au fil des années, les collectivités locales en ont fait un moment privilégié pour dynamiser culturellement et économiquement leurs territoires. Elles participent notamment largement à son organisation en mettant à la disposition des musiciens leurs infrastructures (salles des fêtes, jardins, parcs, bâtiments publics), en libérant et sécurisant l’espace urbain et en incitant les acteurs économiques à s’emparer de l’évènement.
